Fiscalité et l’assurance vie comment ça marche?
Ce qui fait de l’assurance-vie un des placements préférés des Français est, entre autres, sa fiscalité particulièrement intéressante.Celle-ci s’opère de diverses matières que nous allons vous présenter.
La fiscalité au niveau des intérêts
Les intérêts issus de l’épargne d’un contrat d’assurance-vie sont tout d’abord soumis aux prélèvements sociaux et cela dès qu’ils sont versés sur votre compte. Le taux est actuellement de 15,5 %.
Ensuite, il y a deux possibilités : soit le reste de vos intérêts est soumis à l’impôt sur le revenu, soit au prélèvement forfaitaire libératoire.
Si vous choisissez d’être taxés au titre de l’impôt sur le revenu, sachez qu’au bout de 8 ans, vous bénéficierez d’un abattement de 4200€ pour une personne seule ou 9200€ pour un couple sous forme de crédit d’impôt.
Si vous choisissez le prélèvement forfaitaire, le taux dépendra de l’ancienneté du contrat allant de 35 % avant 4 ans à 7,5 % à partir de la 8e année.
La fiscalité en cas de sortie anticipée.
Lors de la souscription de votre contrat d’assurance-vie, vous aurez décidé de fixer une durée minimum pendant laquelle vous devrez laisser l’épargne en place. Cependant, il est tout de même possible d’accéder à une partie de votre argent avant cette la fin de cette durée.
Il s’agit alors d’un rachat partiel. Le calcul des gains qui seront alors imposables de calcul de la façon suivante : Montant du retrait partiel – [vos versements sur le contrat x (montant du retrait partiel / montant de la somme totale)].
La fiscalité en cas de décès.
Le principal objectif de l’assurance-vie reste de pouvoir facilement transmettre un capital au bénéficiaire de son choix en profitant de bonnes conditions fiscales.
Lors du décès du souscripteur, la somme capitalisée est exonérée de droits de succession, ce qui représente un énorme avantage. De plus, vos bénéficiaires seront également exonérés du paiement des charges sociales. Enfin, l’imposition sur les sommes transmise dépendra de votre âge au moment du décès :
- Moins de 70 ans : les bénéficiaires seront exonérés d’impôt jusqu’à 152 500€ chacun. Au-delà, imposition forfaitaire de 20%.
- Plus de 70 ans : exonération d’impôt jusqu’à 30 500 €. Au-delà, droit de succession classique.