Comment bien choisir sa première assurance-vie
Les différents types de contrats proposés par les assureurs, les banques ou encore les mutuelles ne manquent pas. Par conséquent, trouver la perle rare ne sera pas du gâteau.
Et pourtant, le choix d’un premier contrat d’assurance-vie ne doit pas être pris à la légère. Voici quelques étapes à suivre qui permettront à un souscripteur de trouver rapidement un contrat adapté à son profil et à son objectif patrimonial.
Première assurance-vie
Trouver un assureur fiable
Il est possible de trouver un bon contrat d’assurance-vie auprès d’une banque, d’un groupe d’assurance, d’une mutuelle, d’un courtier ou d’un conseiller en gestion de patrimoine (CGP). Le souscripteur est libre de choisir l’assureur qui lui plaît. Par contre, il faut bien réfléchir avant de souscrire un contrat d’assurance-vie.
Compter le nombre de trophées ou de médailles de l’établissement ou de l’assureur n’est pas forcément la meilleure solution. L’idéal serait de se tourner vers un organisme de renom qui gère des contrats d’assurance-vie depuis plusieurs années.
Dans tous les cas, les nouvelles gammes de contrats d’assurance-vie bancaires sont toujours alléchantes avec des taux de rendement supérieurs à la moyenne. Mais les vieux contrats des banques vieillissent mal et leurs rémunérations laissent à désirer surtout après l’apparition des nouveaux produits sur le marché.
Il serait plus judicieux d’ouvrir un contrat d’assurance-vie auprès des assureurs traditionnels de manière à ne pas nourrir de faux espoirs.
Les frais de gestion de l’assurance-vie peuvent modifier la donne
Il est toujours important de négocier les frais de gestion avant la souscription à un contrat d’assurance-vie. Sinon, ils peuvent beaucoup impacter sur le rendement du placement.
Ces frais sont prélevés annuellement par les assureurs en fonction du capital investi (0,5 à 1 % des encours). À part les frais de gestion, il y a aussi les frais sur versements qui sont l’un des gros désavantages d’une assurance-vie. Ceux-ci peuvent aller jusqu’à 5 % des cotisations.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est préférable de souscrire un contrat (nouvelle génération) en ligne, car les frais sur les versements n’existent pas pour ce type de contrat d’assurance-vie.
Les frais d’arbitrage, quant à eux, s’appliquent dès que le bénéficiaire change de supports d’investissement ou d’unités de compte. L’assuré doit également payer des frais d’arbitrage lorsqu’il décide de vendre un fonds (euro ou UC) pour en acheter un autre.
Vérifier les options de gestion proposées par l’assureur
En général, il est possible d’ouvrir plusieurs contrats d’assurance-vie en même temps. Toutefois, cette décision peut coûter cher aux souscripteurs à cause des frais de gestion, des frais d’arbitrage et des frais de versements de chaque contrat souscrit.
Au lieu de cela, l’épargnant peut se pencher sur les options de gestion du contrat de son choix. Certains assureurs proposent des options d’arbitrage gratuit tandis que d’autres les facturent (en fonction des encours confiés, soumis à un prélèvement forfaitaire).
Il sera possible de dynamiser les plus-values du fonds en euros en les transférant automatiquement sur les supports en unités de compte (UC). Il existe aussi l’option de gestion appelée « Stop Loss » permettant à l’épargnant de définir la perte maximale souhaitée sur une UC.
La possibilité de sécuriser les plus-values vers un ou plusieurs supports d’investissement sécurisés (fonds monétaire, fonds euros) sera également envisageable. Le choix dépendra des objectifs personnels et des besoins de l’assuré, et bien entendu, des options de gestion proposées par l’assureur.